Ouragan Irma : Un nouveau surcoût de 9 millions pour le ministère des Armées

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Le ministère des Armées a enregistré un surcoût de 9 millions d’euros pour venir en aide aux populations de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, dévastées par l’ouragan Irma.

Neuf millions d’euros. C’est le surcoût que va payer le ministère des Armées à l’issue des opérations lancées par le gouvernement pour venir en aide aux populations de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, après le passage d’Irma. Une somme qui se rajoute aux surcoûts de 1,5 milliard d’euros générés par les opération extérieures (1,3 milliard) et opérations intérieures (200 millions), dont plus de 360 millions restent à financer. Mais selon la ministre des Armées, Florence Parly, cette somme serait financée par la solidarité interministérielle.

A défaut d’avoir été dans l’anticipation pour la gestion des conséquences d’Irma, le gouvernement Philippe a réussi à être très réactif grâce aux armées toujours disponibles. Mais qui va payer la douloureuse? L’armée, déjà ponctionnée de 850 millions d’euros, ou la solidarité interministérielle? A suivre…

L’armée toujours prête

Après le passage d’Irma, des actions supplémentaires ont été décidées avec l’envoi depuis la métropole d’un A340 puis d’un A400M qui a décollé le samedi 9 septembre, avec à son bord notamment un hélicoptère Puma supplémentaire. Un A310 et un second A400M ont atterri le lendemain avec des renforts en militaires et leurs équipements.

«Le BPC Tonnerre a notamment apporté quatre hélicoptères supplémentaires (2 NH90 Caïman et 2 Puma) et des moyens lourds du Génie pour participer aux travaux de reconstruction, du matériel et des véhicules de la sécurité civile et de la gendarmerie ainsi que 1.000 tonnes de fret et de vivres.

Ce sont ces moyens – ces frégates, ces hélicoptères embarqués, ces avions – qui ont été redirigés vers Saint-Martin et Saint-Barthélemy pour une action immédiate d’urgence : livraison d’eau (150.000 litres), de nourriture avec des rations de combat journalières, mais aussi production de pain frais par nos marins boulangers, des médecins et des bras pour aider à la reconstruction», avait expliqué le 11 octobre dernier aux députés le chef d’état-major de la marine, l’amiral Christophe Prazuck.

«Jusqu’à 150 aviateurs ont été présents sur le terrain (…). Nos avions de transport – A340, A400M, CASA – et nos hélicoptères Puma ont réalisé un véritable pont aérien soit depuis la métropole, soit depuis nos emprises en Guyane, Martinique et Guadeloupe, pour acheminer eau potable, vivres, matériel médical, et soulager les populations les plus démunies», a indiqué le général André Lanata.

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