Les territoires d’outre-mer ont connu une année 2024 ponctuée d’événements météorologiques et climatiques exceptionnels, renforçant l’urgence d’adapter ces régions aux défis environnementaux.
Mayotte a été frappée par le cyclone tropical Chido le 14 décembre dernier, avec des rafales atteignant 226 km/h et des pluies diluviennes. Ce phénomène, bien plus violent que le cyclone Kamisy en 1984, restera une référence marquante. Par ailleurs, l’année s’inscrit comme la plus chaude en six décennies.
La Réunion a subi le cyclone Belal en janvier, générant des rafales à 175 km/h et des pluies record, suivies de la tempête Candice, marquée par des cumuls de pluie impressionnants.
En Polynésie française, des précipitations records ont entraîné inondations et dégâts, notamment à Tahiti. Des épisodes intenses en février, septembre et octobre ont mis en évidence la vulnérabilité de l’archipel.
La Nouvelle-Calédonie a enregistré des nuits particulièrement chaudes au premier trimestre, un déficit pluviométrique en mai et juin, et plusieurs épisodes de fortes précipitations, notamment sur l’île de Maré.
À Wallis-et-Futuna, des températures inédites en début d’année ont été suivies d’inondations sévères en septembre, provoquées par des pluies torrentielles.
La Guyane, en proie à une sécheresse sévère depuis 2023, pourrait battre un record de chaleur en 2024.
Les Antilles françaises n’ont pas été épargnées. La Guadeloupe et les îles du Nord ont connu des pluies diluviennes et des orages intenses, tandis que la Martinique a été touchée par l’ouragan Beryl en juillet et des orages réguliers en automne.
Enfin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, l’hiver a apporté une tempête de neige impressionnante en février et un épisode de verglas exceptionnel en mars.
Ces phénomènes rappellent la nécessité d’actions spécifiques pour protéger ces territoires face aux changements climatiques croissants. _Vx
No comments