Le président de la COM a fait un point sur la grève en cours jeudi 18 avril lors d’une conférence de presse. Cette grève, entamée par une partie des agents de la COM et de la CTOS le 30 janvier dernier à l’appel du syndicat UTC-UGTG, a depuis le 11 avril dernier était rejointe notamment par le collectif Soualiga United et les syndicats SUD PTT et SPEG.
Concernant le mouvement initial lancé par l’UTC-UGTG, Daniel Gibbs a affirmé que la situation était « bloquée » et qu’il y avait « une grande différence entre ce qu’on voulait faire et ce qu’on pouvait faire ». « Nous avons épuisé les discussions, négociations et médiations » a-t-il indiqué.
Il a rappelé que la collectivité avait communiqué avec la préfecture jeudi dernier, premier jour de la grève générale et illimitée, pour expliquer « les propositions concrètes » qui avaient été faites aux agents de la COM et de la CTOS. Les alternatives proposées par la COM, aux 75 agents dont les contrats n’ont pas été renouvelés (dont les 16 de la CTOS) accompagnée de l’Etat, sont des formations avec le Pôle Emploi, rémunérées non pas à 70% mais à 100% de la valeur de la rémunération actuelle des agents, afin qu’ils se qualifient dans un des cent métiers proposés couvrant les domaines de la petite enfance, du BTP, de l’hôtellerie et de la restauration… soit des activités en demande sur le territoire.
Le président a réaffirmé la volonté de la collectivité d’externaliser les activités périscolaires dont « la charge est trop lourde » et qui sera confiée à des associations qui pourront bénéficier de fonds européens. Son objectif est de pérenniser ces associations afin qu’elles puissent embaucher. Il a en outre précisé avoir signé un protocole d’accord avec l’UTC-UGTG sur les autres revendications. “Nous sommes la première mandature à avoir accepté la révision des carrières des agents et la mise en place du régime indemnitaire ! C’est un droit pour les agents / c’était mérité et nous l’avons fait malgré les difficultés financières ! Cet accord concerne tous les agents territoriaux et représente une somme considérable à imputer au fonctionnement de la collectivité. C’est en réalité plusieurs millions d’euros sur les trois années à venir…”
Et déclaré regretter les blocages qui « ralentissent les dossiers en cours et les chantiers de reconstruction ».
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