Les résultats des autocontrôles réalisés la semaine dernière par le délégataire SAUR Saint-Martin, dans le cadre du suivi de cette pollution nouvelle aux bromates dans l’eau distribuée par le réseau public, confirment des taux de bromates supérieurs à la norme en vigueur dans des proportions différentes en fonction des points de prélèvement sur le réseau, les bromates affichant une tendance au développement dans le temps.
En ce sens, L’EEASM recommande à la population de continuer à suivre les mesures de précaution recommandées par l’ARS à savoir :
Interdiction de consommation en boisson, pour la cuisson ou le brossage des dents.
L’eau peut être utilisée pour les usages suivants : WC, nettoyage des surfaces, lavage du linge et de la vaisselle, douches tout en veillant à ne pas l’avaler. Il n’y a pas de risque d’absorption cutanée.
L’ARS ne manquera pas de communiquer sur ses propres contrôles et les pouvoirs publics adapteront leurs dispositifs de façon concertée.
Nous invitons la population à rester au contact de la page Facebook de l’EEASM et des médias et rappelons que les mesures préconisées relèvent du principe de précaution.
Sans volonté de minimiser cet épisode, l’EEASM recommande aux usagers de s’en tenir aux éléments factuels, il est évident que la santé publique est la première des priorités des intervenants dans le process de production et de distribution de l’eau.
Dans l’attente, l’EEASM poursuit ses consultations d’experts afin de trouver les meilleures adaptations à cette problématique nouvelle qui reste méconnue à l’échelle mondiale et vis à vis de laquelle il n’existe donc que peu de références.
Une cellule d’experts intégrant des compétences diverses et internationales a ainsi été mise en place.
L’EEASM prétend que la santé publique la première des priorités des intervenants dans le process de production et de distribution de l’eau. il n’en reste pas moins que délai d’un mois entre la prétendue découverte du taux de bromates supérieur à la norme en mai et la “recommandation” de la COM de l’île de Saint fin juin Martin pose un vrai problème juridique.
En toute logique les consommateurs d’eau de ville comme eau de boisson quotidienne seraient à mon avis en droit de porter plainte contre la COM, l’ARS, la préfecture et SAUR pour non divulgation en temps utile d’éléments gravement préjudiciables à leur santé et pour empoisonnement volontaire pour le moins entre fin mai fin juin, où le problème a enfin “émergé”.
élevé.
la société qui délivre cette eau la SAUR dit se tourner vers des experts sous le prétexte que le problème serait “nouveau”.
Il suffit pourtant de se référer à des études déjà bien suffisamment poussées comme celle-ci :
https://www.anses.fr/fr/system/files/EAUX-Fi-Bromates08.pdf