Jeune retraitée après une carrière bien remplie en tant qu’aide-soignante, Léna Constant a toujours pris le temps de s’occuper des autres. Désormais, elle a décidé de consacrer son temps libre au monde associatif. Et c’est avec une vraie volonté d’aider qu’elle a rejoint les rangs des bénévoles à la Croix-Rouge française. Elle est aussi polyvalente dans ses fonctions que la Croix-Rouge l’est dans ses actions. Portrait d’une femme retraitée pour le moins dynamique.
Faxinfo : « Pouvez-vous vous présenter » ?
Léna Constant : « Je suis née le 16 septembre 1947 à Petit-Bourg en Guadeloupe. J’ai suivi une scolarité classique jusqu’au certificat d’étude. Je me suis mariée très jeune, à 17 ans avec mon mari Mathurin puis nous avons quitté notre Guadeloupe natale pour la Métropole. En fait, j’ai suivi mon époux pour des raisons professionnelles. C’est là que j’ai débuté une formation d’aide-soignante à la clinique privée Caron située en banlieue parisienne. J’ai travaillé ensuite à la clinique Pasteur puis à l’hôpital Louise Michel à Evry. En 1994, nous avons quitté l’hexagone pour poser nos valises sur la « Friendly Island ». Un an plus tard, j’ai intégré l’hôpital de Saint-Martin, toujours comme aide-soignante jusqu’à ma retraite à 62 ans ».
FI : « Pourquoi avez-vous décidé de vous investir dans le milieu associatif ?
L.C. : « Je ne suis pas du genre à rester les bras croisés ! Lors de mon activité professionnelle à l’hôpital, je n’hésitais pas à consacrer de mon temps libre pour faire plaisir aux patients avec la fête des mères, des pères, Noël et bien d’autres moments conviviaux qui font toujours plaisir aux personnes hospitalisées. Dans la vie, tout le monde a besoin de réconfort.
A l’âge de la retraite, j’ai travaillé également à Bethany Home, toujours comme aide-soignante pour des périodes de six mois. En 2016, j’ai décidé de donner de mon temps libre à la Croix-Rouge avec le père Charles, une personne extraordinaire !
J’ai fait une pause pendant trois ans pour des rasions personnelles et je suis revenue dans les nouveaux locaux de la Croix-Rouge en 2019 ».
FI : «Quelles sont vos missions ? »
L.C. : « On apporte surtout de l’humanité aux bénéficiaires, c’est immatériel juste de l’écoute mais pour eux c’est si important qu’ils en ont parfois les yeux qui brillent… Ce sont des moments très intenses. Nous donnons des vêtements propres aux bénéficiaires trois fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi, ndlr). Nous organisons aussi des distributions de repas qui s’effectue dans la bonne humeur entre les bénévoles et les personnes en difficultés.
En parallèle de la Croix-Rouge, je m’occupe de l’association « Fenn Vayan » qui lutte contre les violences faites aux femmes. Des actions sont organisées afin de sensibiliser et informer le public à la thématique des violences faites aux femmes. L’association fait en sorte d’aider et accompagner les victimes ».
FI : « Le mot de la fin » ?
L.C. : « J’imaginais mal passer ma retraite à la maison, sans activité. Depuis ma retraite, j’apprécie me sentir active et utile. De donner du bonheur aux autres… ». _AF
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