«Si seulement nous avions trouvé en la représentation locale de l’Etat des partenaires bienveillants et à l’écoute de ce territoire», a déclaré, au sujet de la révision du plan de prévention des risques naturels (PPRN), le président de la COM lors de la conférence de presse lundi soir à Quartier d’Orléans aux côtés de la ministre des Outre-mer.
Daniel Gibbs a dénoncé une nouvelle fois «la précipitation de la représentation locale de l’Etat à produire un arrêté de mise en place d’un PPRN anticipé rigide et hors sol, dans le mépris de la voix et des alertes des représentants du peuple». Il a voulu faire reconnaître que les blocages de décembre 2019 «auraient dû être évités» si la concertation avec la population n’avait pas été «bâclée et n’avait pas avorté».
«Nous demandions pas n’importe quoi, nous demandions à ce que les choses soient faites avec la considération du peuple saint-martinois», a-t-il précisé. «La mission Lacroix a permis d’engager le dialogue, dans l’écoute et la sérénité qui nous manquaient tant», a admis le président de la COM avant de confier qu’il a «particulièrement apprécié son constat». Et pour cause, la mission a reconnu ce que les élus et la population ne cessaient de dire : «l’Etat donnait le sentiment de ne pas vouloir entendre les points de vue locaux» a cité Daniel Gibbs. «Tout est dit », a-t-il commenté.
Il veut «désormais, avancer de concert, ne plus commettre les mêmes erreurs, ne plus perdre de temps à cause de certaines postures, certains calculs personnels».
(soualigapost.com)
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