Dans son bulletin de surveillance et de prévision d’échouement des sargasses pélagiques pour les îles du Nord communiqué jeudi dernier, Météo France relève le niveau de risque à fort pour le territoire de Saint-Martin. Saint-Barthélemy reste quant à lui en risque moyen.
Après une courte période de répit après un début de saison particulièrement productif, les échouements de sargasses devraient redoubler dans les prochains jours. La situation ne change pas de façon notable sur l’atlantique. Les détections sont conséquentes partout à l’est de l’arc antillais, sur plus de 2000 kilomètres. L’approvisionnement en sargasses est donc conséquent et quasi-ininterrompu. Les échouements autour des Îles du Nord sont en cours et vont se poursuivre, selon l’analyse des images satellites du 8 au 12 avril 2023. Dans un flux de secteur est dominant, de nombreux petits radeaux souvent organisés en petits filaments, surtout dans l’est à Nord-est de Saint-Martin et à l’est de Saint-Barthélemy, sont poussés vers les deux îles françaises et les canaux avoisinant. Ils sont la source d’un arrivage en cours plus ou moins continu sur le littoral Est des deux territoires. Le risque d’échouements reste conséquent pour tout l’arc antillais au cours des prochaines semaines. Toujours peu ou pas de risque notable près de la Guyane. Le 13 avril dernier, un nouveau relevé de mesures de la concentration en H2S et en NH3 sur 24 heures relatives aux échouements d’algues sargasses a été effectué dans la Baie de Cul-de-Sac, à la Baie Orientale face à la résidence Mont Vernon, à Quartier d’Orléans (route de Coralita) et à la Baie Lucas. Les mesures sur le site de Cul-de-Sac à 5 mètres des échouages est de 2,4ppm et de 1,1ppm au niveau des habitations. Pour la population générale, il est recommandé de se tenir éloigné des zones affectées par les échouements d’algues en décomposition. En cas de symptômes (yeux ou gorge qui piquent, larmoiements, maux de tête, difficulté respiratoire, toux, démangeaisons, vomissements, vertiges), s’adresser à son médecin ou pharmacien. Pour les personnes vulnérables (nourrissons, jeunes enfants, femmes enceintes, personnes âgées, asthmatiques, atteintes de maladies cardiovasculaire, d’insuffisance respiratoire ou de fortes allergies), il est recommandé de ne pas séjourner sous le vent des émissions des gaz et d’éviter l’exposition aux autres substances irritantes et/ou allergisante (fumées de tabac,…) En cas de symptômes (yeux ou gorge qui piquent, larmoiements, maux de tête, difficulté respiratoire, toux, démangeaisons, vomissements, vertiges), s’adresser à son médecin ou pharmacien. Les autres zones observent des mesures en-dessous du seuil de détection donc sans effet sanitaire sur la période concernée. _Vx
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