Prison avec sursis et amende notamment requises pour avoir forcé un barrage routier

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Le tribunal de Saint-Martin a examiné jeudi dernier une affaire de refus d’obtempérer et de violences sur un gendarme.

Le 21 septembre dernier, J-P.F., 71 ans, retraité et directeur de société, est en route pour l’aéroport de Grand Case afin de se rendre en Guadeloupe pour raisons professionnelles. Ce jour-là, la circulation est interdite après 14 heures, une succession de réunions l’a mis en retard. La mention « véhicule prioritaire » est inscrite sur son 4X4 et il détient une autorisation d’accès à l’aéroport émanant de la préfecture.

Lorsqu’il arrive au niveau d’un barrage de gendarmerie, il suit un véhicule de secours. L’adjudant-chef de la gendarmerie lui fait signe de ralentir mais J-P.F. continue d’avancer et percute la jambe gauche du gendarme. Ce dernier va parvenir à rattraper J-P.F. et briser la vitre avec une matraque télescopique. Il agrippe alors J-P.F. par le col et le fait sortir du véhicule. Le conducteur téléphone alors au général qui donne ensuite l’ordre au gendarme de le laisser partir.

Le vice-procureur a requis une peine d’avertissement de deux mois de prison avec sursis, d’une suspension de permis de trois à quatre mois et d’une amende de 1 500 euros. Le jugement a été mis en délibéré au 12 avril prochain.

(Plus de détails sur www.soualigapost.com)

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