Cours à distance pour les élèves non vaccinés en cas de Covid au collège ou au lycée, fermeture de classe en primaire… Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a donné les grandes lignes du protocole sanitaire pour la prochaine rentrée scolaire. Tour d’horizon.
Covid au collège ou au lycée : les élèves non-vaccinés de retour à la maison
« Notre logique est la vaccination maximale des élèves » a soutenu Jean-Michel Blanquer. Et pour inciter les élèves et les parents les plus refroidis par le vaccin, la pression est forte. En effet, en cas de cas positif dans une classe de collège ou lycéen « le non vacciné rentre à la maison, le vacciné reste en cours, car il n’a pas de risques de contaminer les autres » a expliqué le ministre.
Classe fermée en cas de contamination en primaire
À l’école primaire, puisque les moins de 12 ans ne sont pas concernés par le vaccin, le protocole sanitaire reste le même que l’an dernier, et la classe fermera pour 7 jours en cas de contamination. Pour cette catégorie d’élèves « s’applique la stratégie tester, alerter, protéger avec l’aide des tests salivaires » a détaillé le ministre. Une stratégie qui a fait ses preuves, a-t-il assuré, puisque c’est ce qui a permis « que les enfants de France ont raté peu de jours d’école cette année ».
Pas de pass sanitaire à l’école
Le ministre l’a répété à plusieurs reprises ce mercredi : « L’objectif n’est pas d’appliquer le pass sanitaire dans le système scolaire ». Si le pass sanitaire sera obligatoire à partir du 30 septembre pour les 12-17 ans pour se rendre dans les lieux de culture ou les restaurants par exemple, ce ne sera pas le cas à l’école, au collège ou au lycée. Jean-Michel Blanquer n’en veut pas non plus à l’Université, même si la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal « doit s’exprimer à ce sujet dans les jours prochains ».
« 6 000 à 7 000 centres de vaccinations dans les écoles à la rentrée »
Cela correspond au nombre d’établissements de collèges et lycées en France. Jean-Michel Blanquer promet donc un centre de vaccination dans chaque établissement d’enseignement secondaire, « ou bien à proximité » si le cadre le permet. Pour cela, l’Education nationale va faire appel au personnel soignant de l’établissement concerné mais également aux soignants de l’extérieur. « On vise immense majorité (de vaccinés, NDLR) vers octobre. Chacun doit comprendre que le vaccin est la solution », a expliqué le ministre de l’Education nationale. Interrogé sur la valeur précise de cet objectif, Jean-Michel Blanquer a estimé qu’il fallait viser « autour de 100 % » d’adolescents vaccinés fin octobre.
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