Créé en 2004 par Mark Zuckerberg, Facebook avec ses 2,2 milliards d’utilisateurs est le réseau social le plus important au monde; le géant Facebook détient notamment ses anciens concurrents WhatsApp (1 milliard d’utilisateurs) et Instagram (1,5 milliards d’utilisateurs). De plus en plus délaissé par les jeunes au profit de Snapchat, Facebook reste tout de même le deuxième site internet le plus visité au monde.
Le groupe est régulièrement au centre de controverses pour l’exploitation des données personnelles. Le réseau social est souvent la cible d’attaques et d’accusations ; critiqué par d’anciens salariés, incriminé pour des fuites de données, attaqué par les élus qui accusent Mark Zuckerberg de détenir un pouvoir terrifiant : “son influence politique, son poids démesuré sur la circulation de l’information ainsi que sa gestion inconsciente des données personnelles en font le plus nuisible des monopoles au monde.”
Si les utilisateurs continuent malgré les controverses de conserver leurs comptes Facebook ce n’est néanmoins sans vouer une profonde acrimonie envers le fondateur souvent taxé d’être un menteur. Convoqué en avril dernier devant le Congrès américain, il fut longuement interrogé sur la grande perméabilité du groupe concernant les données personnelles.
Le fondateur de Facebook leur assurait alors que les abonnés ont bien “le contrôle absolu” des informations qu’ils partagent sur la plateforme Facebook.
Ces propos devant le Congrès apparaissent aujourd’hui comme un mensonge de plus car Facebook est à nouveau dans la tourmente : le New-York Times après une longue et fastidieuse enquête a révélé que depuis des années, Facebook met à la disposition d’entreprises des millions de données confidentielles : les listes d’amis, les adresses emails, les numéros de téléphones et même l’accès aux conversations de Messenger !
Netflix, Apple, Spotify, Amazon, Yahoo, la liste est longue de plus de 150 noms d’entreprises ; ces partenaires commerciaux de Facebook étaient exemptés des règles de confidentialité de Facebook. Mak Zuckerberg aurait même passé un accord avec Netflix et Spotify pour qu’ils puissent accéder à la lecture des messages privés !
Pour se défendre le réseau social affirme que les utilisateurs doivent « explicitement donner leur accord sur Facebook » avant de fournir un tel accès aux données -ces très longs textes du règlement que nous ne lisons jamais- ; de ce fait, si Facebook a bel et bien donné toutes les informations confidentielles aux géants du web, cela n’a pas été fait implicitement !
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