Saint-Martin se préparait à célébrer les 20 ans de sa réserve naturelle et n’avait pas invité Irma à se joindre aux festivités. En quelques heures, les vents de près de 360 km/h de ce cyclone sans précédent ont réduit à néant les fruits de 20 ans de travail.
Depuis le 6 septembre, Saint-Martin souffre. La France a très vite envoyé des forces militaires et humanitaires en nombre. Les opérations de déblayage, de nettoyage des quartiers et des routes, de ravitaillement de la population se poursuivent.
Pour notre patrimoine naturel, les dégâts sont considérables. Les mangroves ont été anéanties.
Mangrove de l’Etang de Cul-de-Sac
Les fonds marins et notamment les coraux, qui souffraient déjà des effets du changement climatique, ont été ruinés.
Une multitude de déchets, emportés par les vents, pollue l’ensemble des espaces protégés du littoral et des étangs. Les aménagements mis en place ces dernières années n’existent plus ou sont très endommagés: l’observatoire des baleines au Galion, 4 observatoires aux oiseaux, 2 sentiers dans la mangrove, des dizaines de panneaux informatifs, 5 carbets, 8 bouées de délimitation, une trentaine de bouées de mouillage, un radeau de nidification, un sentier sous-marin, des pépinières de coraux, des habitats artificiels sous-marin, des chantiers de reboisement du littoral… La Maison de la réserve, à Anse Marcel, a été inondée et deux véhicules, heureusement assurés, sont hors d’usage.
Résidence les Acacias Maison de la Réserve Naturelle
Il n’existe malheureusement pas d’assurance pour les espaces naturels et les dégâts sont estimés à près de 850 000 euros pour les seuls aménagements. Plus de la moitié du budget de la réserve repose sur sa capacité à s’autofinancer à hauteur de 470 000 euros par an, grâce aux activités économiques et écotouristiques autorisées à travailler sur ses plus beaux sites.
Il est clair que la fréquentation touristique sera inexistante fin 2017 et quasiment nulle en 2018.
Cet autofinancement sera réduit à néant, alors que la réserve a besoin plus que jamais de fonds pour réhabiliter son patrimoine mis à mal.
L’île de Tintamare, l’Ilet Pinel, le Rocher Créole, la baie du Galion, Petites Cayes et Wilderness étaient les joyaux naturels de Saint-Martin et de sa réserve naturelle, les derniers espaces protégés de la partie française, chers à la population de l’île et à ses visiteurs.
La dégradation de ce patrimoine naturel a ainsi de lourdes conséquences sur l’écotourisme et les activités nautiques…
Avec votre aide, la réserve naturelle pourra sauver sa biodiversité et retrouver sa beauté originelle. Il s’agit d’abord de nettoyer les espaces terrestres et marins. Il faut ensuite remettre en place tous les équipements et nous avons besoin pour cela de faire appel à des entreprises extérieures.
« Seul et sans moyen la tâche est colossale… Impossible. »
Etang du Cimetière de Grand-Case
La réserve naturelle de Saint-Martin sollicite votre soutien financier pour restaurer, reconstruire et réhabiliter les derniers espaces protégés de l’île! Notre objectif est d’atteindre 500 000 Euros. Un chiffre ambitieux, mais à la hauteur des investissements que l’équipe de la réserve, seule, doit réaliser, en complément des aides de nos partenaires habituels.
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La loi du 1er août 2003 accorde aux résidents fiscaux français :
• Une réduction de l’impôt sur les revenus de 66 % des sommes versées, dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable.
• Si le plafond de 20 % est dépassé, le bénéfice de la réduction peut être reporté sur les 5 années suivantes.
Votre don de mécène de 100 € vous revient donc à seulement 34 € après avantages fiscaux sur l’impôt sur le revenu ! Nous vous enverrons le reçu attestant de votre don.
Ces éléments sont régis par l’article 200 du Code Général des Impôts.
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