L’exposition régulière aux brumes de sable pendant la grossesse favoriserait-elle le risque de naissances prématurées ? Sept chercheurs et scientifiques des universités de l’IRSET et de l’agence Gwad’air ont en tout cas établi un lien entre les deux grâce aux données relevées entre 2004 et 2007 sur 909 femmes enceintes grâce à la cohorte Ti-Moun en Guadeloupe.
142 des 909 femmes ont accouché prématurément, soit 15,6%. Les chercheurs ont en effet observé que “les mères guadeloupéennes étaient exposées à une concentration moyenne de 27 µg/m3 de PM10. Les enfants nés prématurément sont plus nombreux à avoir été exposés à de fortes concentrations. Ces dernières atteignent en moyenne près de 35 µg/m3, contre 31 µg/m3 pour les enfants nés à terme. Un tiers des enfants nés prématurément ont été exposés in utero à des concentrations supérieures à 30 µg/m3, contre seulement 10 % pour les enfants nés à terme. »
Et rappellent que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser la limite de 20 µg/m3 en moyenne annuelle pour les PM10.
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