Sargasses : L’Etat donne 370 750 euros à la COM pour acheter du matériel de collecte !

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La collectivité a confirmé que le ramassage des sargasses avait débuté lundi dernier dans la baie de Cul de Sac, principal site impacté en partie française. Plus d’une tonne d’algues a été enlevée dans la matinée et transportée à l’éco-site.

La COM est aussi en train d’attribuer un marché public pour le ramassage sur six sites (Grande Caye, Cul de Sac, Mont Vernon, Baie de l’embouchure, étang aux poissons, baie Lucas) pour une durée d’un an.

Les brigades vertes qui avaient été mises en place en 2016-2017 ne sont plus actives.

Il y a tout juste un an, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot, était venu aux Antilles et avait annoncé une série de mesures pour lutter contre les échouages massifs et réguliers en Guadeloupe, Martinique, Guyane et dans les îles du Nord.

L’objectif premier était de permettre le ramassage des algues dans un délai de 48 heures après leur arrivée sur les côtes en aidant financièrement les collectivités à s’équiper en matériel. L’Etat s’était alors engagé via un plan d’investissement de 8 à 10 millions sur 2018-2019, financé à moitié par dotation de l’Etat, le reste venant en cofinancement de l’Union Européenne et des collectivités.

C’est ainsi que la COM de Saint-Martin bénéficie de 741 500 euros dont 50 % abondés par l’Etat ; l’autre moitié étant à sa charge. Avec cette enveloppe, elle doit acheter du matériel pour ramasser les algues. Dans cette attente, elle a mandate des entreprises pour le faire.

Pour mémoire, en 2017 elle avait déjà acheté un camion-benne avec des fonds publics mais il n’avait jamais servi car il avait été abîmé lors d’un test.

Enfin, parmi les autres mesures annoncées l’an passé par le gouvernement figurait la mise en ligne d’un site internet pour communiquer les mesures des dégagements de H2S et d’ammoniac en direct et ainsi renforcer la transparence et l’information de la population. Pour l’instant aucun site n’a été créé, par contre les mesures sont disponibles sur celui de Gwad’Air pour la Guadeloupe ; le dernier communiqué date du 17 juin mais ne concerne pas Saint-Martin.

De même depuis le mois de décembre, Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont de moins en moins citées dans les bulletins d’alerte d’échouage élaborés par la direction de l’environnement de Guadeloupe. Certes les deux îles sont moins impactées que la Guadeloupe ou la Martinique, mais le sont à leur échelle.

(Source : www.soualigapost.com)

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