Au cours d’un entraînement vers la Bouée de Médée samedi dernier, sur le semi-rigide Rescue Star, une alerte AIS de déclenchement de balise apparaît sur l’écran à 14h50.
Le Patron la signale au CROSS-AG qui, à 16h05, confirme l’alerte et les caractéristiques de la balise de détresse, alors que les équipiers de la Rescue Star sont en train de finir leurs premiers exercices. La position est celle d’un catamaran qui confirme ne pas avoir déclenché de balise de détresse. Mais à 16h24, constatant que la balise de détresse s’est déplacée, l’équipage revient sur zone, vers un autre catamaran, qui confirme lui aussi qu’il n’a pas déclenché de balise de détresse. La Rescue Star repart bredouille. Mais, plusieurs équipiers ayant constaté la présence, sur ce bateau, d’une même personne déjà présente sur l’autre, elle revient à proximité du 2ème bateau pour demander une vérification de l’annexe. Il y a bien un sac étanche dans cette annexe, au fin fond duquel cette balise de détresse est finalement trouvée en position « ON » à 17h16.
Jusqu’à 30000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement…
Avis donc aux plaisanciers de bien vouloir vérifier où est rangée leur balise de détresse et de s’assurer qu’elle ne risque pas de se déclencher malencontreusement, sous l’effet d’un choc ou toute autre cause, car cela risquerait de leur couter très cher.
Rappelons à nouveau que conformément à l’art. 322-14 du Code Pénal, le fait de provoquer inutilement le déploiement de moyens de secours humains et matériels peut valoir à son auteur jusqu’à 30 000 € d’amende et deux ans emprisonnement.
Dans le cas présent, les équipiers de la SNSM étaient déjà sur zone pour un entrainement et cette recherche de balise de détresse n’a finalement été qu’un exercice supplémentaire imprévu mais couronné de succès, pour une fois. En effet, dans 98 % des cas, les missions de recherche de balise de détresse sont infructueuses et les équipiers bénévoles sont mobilisés en vain par le CROSS des Antilles-Guyane.
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