La CCI Saint-Martin, devant la recrudescence de cambriolages sur les commerces du territoire, incite les commerçants à consulter le référent sûreté de la gendarmerie nationale. Un service qui est gratuit.
La CCI Saint-Martin invite les entreprises de Saint-Martin à se rapprocher du référent sûreté de la gendarmerie nationale qui pourra évaluer les risques et les moyens de se protéger. «Pour chaque établissement, ces rendez-vous en présentiel, in situ, permettent de dresser un bilan sûreté des locaux, des dispositifs d’alarme et de protection des murs et des personnes. Suite à cette sensibilisation, des préconisations au cas par cas sont établies», informe la CCISM. «La prévention permet de se prémunir contre les atteintes aux biens ou aux personnes. Appréhender la sûreté de son entreprise est un volet important de son développement économique surtout si son ou ses activités présentent des risques».
Pour bénéficier d’une consultation sûreté, remplissez le formulaire sur le lien suivant : https://www.ccism.fr/consultation-surete
Quelques conseils :
– La protection mécanique des ouvrants (périmétrie) doit être en adéquation avec la sensibilité des lieux (barreaudage aux fenêtres/rideaux métalliques pour les portes associées à de la détection électronique). Une détection précoce permettra de minorer le préjudice à condition que la chaîne d’alerte soit efficiente lorsqu’un déclenchement d’alarme se produit (aboutir au 17 rapidement). Une sirène audible et visible de la voie publique aura un effet dissuasif.
– Ce premier rideau doit être systématiquement doublé par de la détection électronique (volumétrie) dans les locaux et plus on va aller vers le cœur de cible (local coffre par exemple) et plus on va durcir les éléments de protection (portes et murs solides associés à de la détection électronique (ouverture/choc/sismique). Le coffre en fonction de sa sensibilité devra être scellé dans les règles de l’art et parfois soudé sur une plaque en métal dont la largeur empêchera qu’il puisse passer par les ouvrants.
La fragilité des toitures et les sous-sols doivent aussi être pris en compte dans la stratégie globale de défense. Une toiture vulnérable permettra à un délinquant préparé de pénétrer dans un local surtout si l’intérieur de ce dernier n’est pas équipé avec de la détection électronique, il est donc très important d’appréhender toutes les spécificités architecturales du bâtiment à protéger.
– Le cœur de gestion des systèmes électroniques devra être installé dans un local lui-même protégé.
– La vidéoprotection est un outil très efficace si elle vient s’intégrer aux dispositifs mentionnés supra. Par exemple, seule, elle ne pourra pallier à la faible résistance des ouvrants. Bien pensée, elle sera un moyen dissuasif et d’aide à l’enquête. Elle permettra éventuellement de faire une levée de doute à distance en cas d’effraction (choix à faire). Il est obligatoire de déclarer auprès de la préfecture un système lorsqu’il prend en compte les zones où gravitent la clientèle et le public. Les bureaux, réserves, et autres locaux professionnels n’entrent pas dans le champ de la déclaration car sont considérés comme des lieux privés (code du travail). Cette déclaration est à renouveler tous les 5 ans.
– D’autres dispositifs existent, par exemple, les diffuseurs de brouillard qui se déclenchent lorsqu’une présence malveillante est détectée. _Pc
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