Les runs sauvages se multiplient à Saint-Martin. La situation n’est pas nouvelle néanmoins toujours aucune réponse n’est apportée de manière pérenne pour les réduire.
Aujourd’hui la préfecture ne souhaite plus autoriser la tenue de courses sur la voie publique pour deux principales raisons. D’une part elle considère que l’état des routes n’est pas suffisant pour assurer la sécurité des pilotes et donc homologuer une portion de route. D’autre part elle estime que l’organisation de courses de moto ne résoudrait pas le problème des runs sauvages : les courses organisées par des associations étant ouvertes à des motards confirmés, les jeunes ne pourraient donc y participer.
Il y a quelques années, la Collectivité avait évoqué le projet de construire une piste auto/moto. «Notre jeune conseiller Jean-Sébastien Hamlet et la direction des Sports ont travaillé sur ce projet, mais les complications et les crises successives n’ont pas permis de le mener à terme», explique le président Daniel Gibbs tout en admettant qu’il «manque des structures dédiées à ce type d’activités à Saint-Martin».
«Les runs sur le domaine public sont effectivement dangereux mais les jeunes les pratiquent quand même, malgré les interdictions. Il y a donc matière à travailler conjointement avec les services de l’Etat pour trouver des solutions satisfaisantes et sécurisées», convient le président de la COM.
Alors quelles sont les solutions ? De son côté la COM propose la sécurisation des runs sur la voie publique, en partenariat avec les associations et la gendarmerie. Mais la préfecture refuse de donner les autorisations. Celle-ci encourage plutôt la construction d’une piste. Le projet pourrait être porté soit par une association, soit par la COM. L’Etat pourrait soutenir financièrement le projet. Reste à trouver une personne qui souhaite monter le projet. (soualigapost.com)
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