Dans le cadre de la journée d’accès au droit qui aura lieu mardi prochain, le professeur émérite de criminologie et président fondateur de l’institut français pour la justice restaurative (IFJR), Robert Cairo sera à Saint-Martin pour présenter les mesures de justice restaurative. Ces mesures non obligatoires, permettent aux auteurs et victimes d’un crime d’échanger sur ledit crime et ainsi de tenter de se reconstruire. De quoi s’agit-il ?
Extraits d’un entretien avec Robert Cairo paru dans soualigapost.com.
• En quoi consiste la justice restaurative ?
L’enjeu est d’offrir aux personnes concernées par un crime, qu’elles soient auteures ou victimes, un espace, un temps pour échanger sans jugement sur les conséquences et, surtout, sur les répercussions qu’a eues ce crime sur leur vie sans refaire ou anticiper le procès pénal bien sûr.
• Pourquoi croyez-vous en la justice restaurative ?
Car on observe en général chez les participants un mieux-être à l’issue du processus. Ils vont mieux parce qu’on leur offre les moyens de leur empowerment, c’est à dire de se prendre en charge après les avoir préparés à toutes les éventualités de l’échange en face à face. En toute liberté, la seule limite étant le respect de l’autre et de sa parole.
Robert Cario animera une conférence mardi 24 mai de 8h30 à 9h30 dans le cadre de la journée nationale d’accès au droit qui aura lieu à la CCISM à Saint-Martin.
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