Difficile d’imaginer que le sport puisse devenir un réel problème de santé tant sa pratique est vantée et encouragée par tous les professionnels à travers le monde.
La bigorexie, c’est le nom que porte l’addiction au sport qui est reconnu par l’OMS (organisation mondiale de la santé), depuis 2011. On a tous déjà ressenti cette sensation de plénitude après l’effort physique, non ? Ce sont les endorphines qui sont responsables de cette sensation. Si la plupart des gens sont capables de résister à l’obsession, au-delà d’un certain seuil de pratique le risque serait réel selon les spécialistes. Impossible de quantifier précisément le nombre de personnes touchées car la maladie est reconnu depuis quelques années à peine et surtout, elle est totalement niée dans certains milieux. Nulle raison de paniquer si vous pratiquez à haute dose, il existe des symptômes comme pour toutes les maladies et tous les sportifs ne sont pas touchés. En revanche, professionnels comme amateurs peuvent être atteints. Que doit-on surveiller pour se prémunir de cette maladie qui entre dans la famille « des addictions sans substance » ?
Voici la réponse conjointe de l’INSEP (institut nationale du sport) et du CREPS (centre de ressources, d’expertise et de performance sportive) dans une fiche pratique éditée à l’attention des entraineurs sportifs :
Une pratique en constante augmentation avec empiétement sur la vie personnelle et/ou professionnelle;
Le sentiment de ne pouvoir arrêter le sport.
L’apparition de signes de sevrage (détresse, symptômes dépressifs…) en cas d’arrêt brutal de la pratique.
La ritualisation et la répétition obsessionnelle des gestes.
Un comportement obsessionnel lié à sa condition physique, son poids ou ses performances.
Un changement complet du mode de vie;
Des prises de risques inconsidérées ou la volonté de toujours repousser ses limites comme pour « effacer » des émotions désagréables non liées au sport. _NB
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