Une députée de la Réunion, Nadia Ramassamy, a interpellé le gouvernement via une question orale sans débat sur la rupture d’égalité entre élèves ultramarins et hexagonaux aux championnats UNSS, l’Union nationale du sport scolaire.
«Pour la période 2020-2024, les champions de toutes les académies hexagonales participent aux championnats de France – ou en ont l’opportunité- pour les sports organisés en poules, or les champions de chaque territoire ultramarin sont soumis à un système de roulement. Le règlement fédéral de l’UNSS prévoit que, chaque année, seul le territoire en tête de liste peut envoyer ses champions académiques aux championnats de France », explique la députée.
En 2022, la Guadeloupe sera en première position et pourra donc envoyer ses champions académiques de basket, de handball, de football, de volleyball, de rugby et d’autres sports organisés en poules aux championnats de France. «Au contraire, les champions de l’académie de La Réunion, de la Guyane ou de la Martinique seront automatiquement et arbitrairement disqualifiés et ne pourront pas participer aux championnats et ce, quel que soit leur niveau », fait-elle remarquer. Et de demander au ministre de l’Education, de la Jeunesse et des Sports «les raisons de l’instauration d’une telle rupture d’égalité, qui écarte arbitrairement nombre de jeunes sportifs pour qui le sport scolaire pourrait être une porte d’entrée vers le sport de haut niveau ». Elle souhaiterait de même savoir si le ministre, en sa qualité de président de l’UNSS, a prévu une quelconque évolution du règlement fédéral afin d’abroger cette règle injuste qui discrimine les collégiens et lycéens ultramarins. (soualigapost.com)
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