Stationnement / Que risquent les voitures ventouses ?

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Le stationnement abusif sur le Front de Mer de Marigot ou ailleurs est interdit par le code de la route qui prévoit une amende ou la mise en fourrière du véhicule. Qu’on se le dise !

Le marché dit touristique de Marigot est un lieu sur le Front de Mer où quasiment tous les jours de la semaine, des commerçants vendent des objets divers sur la place du marché. En fait, il s’agit d’un lieu ouvert où les commerçants déballent tous les matins et remballent tous les soirs leurs marchandises. Ils sont qualifiés de commerçants non sédentaires ou ambulants car ils exercent sur la voie publique.

Ils doivent toutefois payer une redevance à la Collectivité. Elle est de 62,50 ou 125 euros en basse saison et de 93,75 euros  ou 187,50 euros en haute saison selon l’emplacement. En théorie les commerçants ne doivent pas laisser leurs marchandises sur place. Si à Marigot, ils rangent effectivement leurs affaires et désertent le marché, ils les laissent la nuit en revanche dans leur fourgon stationné à quelques mètres.

Au moment du lancement de la zone bleue, la vingtaine de propriétaires de vans avait été invitée à quitter les places de parking réglementées ; les véhicules avaient alors été garés derrière, plus près de la mer. Depuis le passage d’Irma, cet emplacement ayant été touché, les fourgons ont été une nouvelle fois déplacés. Ils sont quasiment tous maintenant stationnés au niveau du rond-point des Amandiers côté mer. Certains sont immatriculés, d’autres non.

Mettre fin aux stationnements abusifs…

Ces fourgons sont considérés comme des voitures ventouses car elles sont stationnées au même endroit depuis plus de sept jours. Il s’agit d’un stationnement abusif. Or, selon le code de la route «il est interdit de laisser abusivement un véhicule en stationnement sur une route». Les agents de la police territoriale peuvent demander de «faire cesser le stationnement abusif » et si « le conducteur ou le titulaire du certificat d’immatriculation est absent ou refuse, l’immobilisation et la mise en fourrière peuvent être prescrites». Une amende de deuxième classe (35 euros) peut aussi être donnée.

Peu d’actions ont été menées pour éviter ces stationnements abusifs ainsi que pour trouver une solution permettant aux commerçants ambulants de pouvoir se garer la journée.

Récemment, un commerçant s’est vu refuser l’autorisation d’occuper la voie par le conseil exécutif (sur avis de la commission des Affaires Economiques, Touristiques et Rurales) car il a «participé à la prolifération des voitures ventouses».

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