La saison touristique reprend à Saint-Martin, du moins en partie hollandaise. Ces dernières semaines, plusieurs bateaux de croisière ont accosté au port de Philipsburg, déversant des milliers de touristes, quatre mois seulement après le passage du cyclone Irma.
Entre la fin d’année 2017 et le mois de janvier 2018, de nombreux bateaux de croisière sont de retour au port de Philipsburg. A commencer par le «Viking Sea» avec à son bord, 672 passagers américains.
Jeudi dernier, quatre autres paquebots ont mouillé l’ancre à Philipsburg, soit 12 000 touristes et membres d’équipage qui ont envahi la « Friendly Island » le même jour. Quelques jours auparavant, cinq autres bateaux avaient déjà accosté.
Pour les représentants du port, ce retour des croisiéristes est « un signe d’encouragement positif. Le tourisme de croisière renaît progressivement». En effet, en un mois, pas moins de 30 bateaux de croisière ont fait escale à Sint-Maarten.
A noter que 37 autres bateaux sont attendus ce mois-ci et 44 en février. En clair, la croisière reprend, et de fort belle manière, côté hollandais !
Les responsables du tourisme se montrent satisfaits de la reprise de l’activité « croisière». L’accueil des touristes se fait à grand renfort d’animations, une recette payante qui a déjà fait ses preuves les années précédentes.
Les touristes, curieux de voir l’état de l’île après le passage d’Irma sont plutôt surpris de voir Sint-Maarten se relever aussi vite. Et pour certains, venir ou revenir dans la Caraïbe est aussi une façon d’aider à la relance économique de ces territoires.
La partie française montrée du doigt
Seul hic, certaines compagnies de croisières déconseillent aux vacanciers de se rendre en partie française, car «les plages ne seraient pas encore prêtes» à accueillir les baigneurs. D’autres proposent tout de même des excursions vers Marigot. Une mise en garde que regrette Valérie Damaseau, la 1ère vice présidente de la Collectivité, présidente de l’Office de Tourisme de Saint-Martin, « certes, Irma a particulièrement endommagé notre beau territoire, mais nous avons conservé notre sens de l’accueil », précise-t-elle.
Il est vrai que le côté français se remet plus difficilement que son voisin hollandais et si notre sens de l’accueil est reconnu, il faut aussi être à l’écoute des critiques des professionnels afin d’adapter notre stratégie d’accueil aux touristes.
Mettre en place des animations les jours où les croisiéristes sont particulièrement nombreux serait une bonne chose…le marché artisanal réhabilité ne pourrait-il pas être retenu comme déterminant dans les priorités ?
De nombreux autres sites touristiques, restaurants et autres activités sont encore fermés. Hélas… _AF
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