Trait d’Union propose un hébergement d’urgence pour les victimes de violences conjugales

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Vendredi dernier, une femme a été victime de violences conjugales. Prise en charge par les secours, elle présente plusieurs marques de coups sur le corps. Les gendarmes sont intervenus rapidement mais n’ont pu interpeller le compagnon que le lendemain. Dans l’attente de le trouver, les gendarmes ont considéré que la femme et son enfant étaient en danger. Ils ont donc fait appel à l’association Trait d’Union pour accompagner les deux victimes et les loger.

Outre un soutien juridique et psychologique, l’association d’aide aux victimes propose un hébergement temporaire d’urgence. Si le risque que l’auteur des violences recommence, est important, la victime doit être éloignée. Si cette dernière peut être accueillie par une connaissance, cette solution est privilégiée, sinon Trait d’Union s’assure de lui trouver un logement.

Jusqu’alors, l’association plaçait les victimes à l’hôtel pour quelques nuits ; une solution efficace même si peu adaptée (en termes d’autonomie, etc.) et surtout coûteuse pour l’association qui la finançait avec ses fonds propres. Aussi a-t-elle cherché à ouvrir des unités de logement.

Une unité de logement est une chambre dans un appartement dit relais qui permet de placer une famille en danger immédiat. Trait d’Union vient d’aménager un appartement.

«Cela permet aux victimes de se reposer en sécurité», précise le directeur de Trait d’Union, Olivier Fatou. Même si le risque que le compagnon découvre l’adresse de l’appartement car le territoire est petit, le logement est sécurisé.

L’association prend en charge le loyer et les charges de l’appartement. Elle a reçu une subvention de 15 000 euros de la Fondation de France. Elle est aussi soutenue par la préfecture qui alloue 35 000 euros par an à ce projet. Grâce à cette aide, l’association va pouvoir se doter de trois aux unités de logement dans les prochaines semaines.  (soualigapost.com)

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