Après avoir porté atteinte à la dignité d’une jeune femme en l’humiliant et l’intimidant à plusieurs reprises, le prévenu conteste les réquisitions du procureur et souhaite faire appel.
Interpellé pour avoir tenu des propos misogynes et offensants, A.A., le prévenu, se présente au tribunal de Saint-Martin, jeudi 3 avril.
Habitants du même quartier, le prévenu et la victime, N.B., se croisent souvent.
C’est entre le 10 juin et le 29 septembre 2023 qu’A.A. commence à proférer des insultes et des menaces à l’égard de la jeune femme : “Elle était en couple avec mon pote alors, je le défends”, déclare le prévenu.
Pour la victime, le traumatisme est bien réel : “Je parle bien de harcèlement puisque c’est arrivé trois fois. En plus, j’ai une fille, de 5 ans au moment des faits, et quand elle en aura 18, cette histoire la suivra encore”.
Pour l’appeler à répondre de ses actes, les forces de l’ordre se présentent sur le lieu de travail de A.A., le 5 mars dernier.
Très vite, le prévenu s’emporte et rébellion, menaces et outrages à agent s’ensuivent : “Sur les images des caméras de surveillance, on vous voit agresser les deux gendarmes présents”, explique la présidente.
Désigné coupable, A.A. est condamné à 8 mois de prison avec 18 mois de sursis. Il devra aussi verser 100€ au trésor public et 200€ à la victime pour préjudice moral.
Enragé par la décision du tribunal, le prévenu quitte l’audience en annonçant qu’il fera appel pour ne rien devoir à la victime.
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