« Les faits sont particulièrement graves », déclare la présidente du tribunal à l’ouverture de l’audience.
Le 19 août 2024, vers 21h15, un commerçant de Sandy Ground a été violemment pris pour cible alors qu’il rentrait chez lui avec la recette du jour. Trois individus au visage dissimulé ont tenté de briser les vitres de son véhicule, l’un à coups de crosse, les deux autres en lançant des pierres. Des menaces de mort ont été proférées, mais dans un sursaut de défense, la victime a réussi à faire fuir ses assaillants en klaxonnant et en appelant à l’aide.
Alertées par un témoin, les forces de l’ordre n’ont pu identifier les agresseurs, dont l’un portait une cagoule et les deux autres des casques de moto. Le lendemain, un passant a découvert deux casques abandonnés à proximité du lieu de l’agression et a immédiatement contacté la gendarmerie. L’analyse des objets ainsi que de la voiture de la victime a permis de retrouver un ADN correspondant à J.R., un jeune homme de 20 ans déjà connu des services de police.
Lorsque les enquêteurs l’identifient, l’individu a déjà fui le territoire par avion vers la métropole. Un mandat d’arrêt est immédiatement délivré. Sa cavale prend fin à Angers, dans le Maine-et-Loire, où il est arrêté. Devant les enquêteurs, il nie toute implication et refuse de révéler l’identité de ses complices.
Rapatrié à Saint-Martin et jugé pour vol aggravé en réunion, avec dissimulation du visage et usage de violences sans ITT, J.R. a été condamné à cinq ans de prison ferme. Un verdict qui reflète la gravité des faits et le traumatisme subi par la victime.
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