Le tribunal correctionnel de Saint-Martin examinait jeudi 28 février trois différentes affaires de travail dissimulé, parmi lesquelles celle de V.H, trentenaire saint-martinois, qui comparaissait pour exécution d’un travail dissimulé depuis 2013. Résidant à Quartier d’Orléans, il répare des scooters et de motos dans son garage depuis de nombreuses années. «J’adore la mécanique. J’ai des outils et un tas de copains que j’aime aider. S’ils veulent me donner de l’argent ils peuvent», s’est-il défendu. «Vous exercez une activité régulière non déclarée de garagiste», a avancé le président du tribunal, précisant que lors de son interpellation il y avait neuf cyclomoteurs à réparer dans son garage. Le prévenu qui touche 800 euros par mois de prestations sociales a déclaré gagner environ 200 dollars par mois grâce à cette activité. Une somme que le tribunal considère qu’il a minimisée. Le casier de V.H porte mention de six condamnations pour des faits de violences, d’outrage et de conduite sans permis notamment. Mais surtout, en 2013, pour exécution d’un travail dissimulé, et donc en l’occurrence pour les mêmes faits. Le délai des cinq ans étant dépassé il ne se trouve pas en récidive légale. Le tribunal l’a déclaré coupable et l’a condamné à 1 000 euros d’amende.
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