A l’issue de la présentation de la carte des aléas par l’Etat, le président de la Collectivité a indiqué les mesures de reconstruction qu’il allait imposer en partie française.
Les particuliers qui ont une maison dans une zone à risque et qui veulent réaliser des travaux de réparation de toitures, ouvertures doivent déposer une déclaration préalable Irma (DPI) auprès des services de l’urbanisme. Ils peuvent ensuite réparer leur maison.
Les personnes qui veulent reconstruire à l’identique, ont l’autorisation de la COM pour «sécuriser » leur bien, c’est-à-dire remettre un toit, des fenêtres, réparer les murs, etc., afin de continuer d’y habiter en sécurité. Toutefois la COM se réserve le droit de surseoir à statuer durant deux ans maximum sur leur dossier. Autrement dit, elle ne donne, pour l’instant pas l’autorisation définitive de rester. Sont concernés notamment les habitants de la Baie orientale, Cul de Sac, Oyster Pond et Baie Nettlé.
Durant ces deux ans maximum, la COM va étudier au cas par cas les habitations. Elle sera autorisée à rester si le propriétaire a la possibilité de se protéger contre un nouveau phénomène climatique ou naturel (tsunami).
«Certaines décisions seront difficiles à prendre, Irma a bouleversé nos vies. Mais nous devons garder à l’esprit que nous devons assurer la sécurité des biens et des populations», a déclaré Daniel Gibbs dont la responsabilité est engagée en cas de nouvelles catastrophes.
(Source : www.soualigapost.com)
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