Ayant obtenu l’agrément sanitaire indispensable à sa réouverture, l’abattoir de Saint-Martin est à nouveau en activité depuis le 18 octobre 2022. Afin de relancer pleinement ce volet de la filière agricole, la structure est à la disposition des éleveurs de bovins et de caprins.
Ce mercredi 23 novembre, Valérie Fonrose, présidente de l’établissement public de gestion et d’exploitation de l’abattoir de Saint-Martin (EGEA), invitait la presse sur le site de l’abattoir qui jouxte la Cuisine Centrale à Grand-Case pour une visite et une présentation des étapes d’abattage par Elie Touzé, directeur de l’abattoir, et Michel Vély, chef des services vétérinaires. Également présents, Alain Gros-Désormeaux, conseiller territorial membre du bureau, Frantz Gumbs, député de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, et Whit Javon, boucher employé là-bas. Avec une fréquence actuelle d’un bovin abattu par semaine, les gestionnaires de l’abattoir appellent les éleveurs et revendeurs de bovins et de caprins à utiliser la structure opérationnelle qui répond aux normes en vigueur d’hygiène et de sécurité. Ils souhaitent en outre diversifier les services proposés avec, entre autres, l’installation d’un atelier de découpe et de mise en maturation de la viande. La visite guidée suivait le circuit emprunté par une bête amenée à l’abattoir. Passé l’entrée jusqu’à la bouverie, le bovin est examiné par l’inspecteur vétérinaire Wilfried Clark qui vérifie son état de santé avant d’autoriser l’abattage.
L’animal entre alors dans la structure par une porte spéciale pour y être étourdi par électronarcose, procédé qui déclenche la perte de conscience immédiate de celui-ci, et saigné directement pour assurer la qualité sanitaire de la viande. Une fois l’animal dépouillé et la carcasse préparée et pesée, la traçabilité et l’hygiène sont assurées en continu tout au long de la chaîne de production, avec une seconde inspection vétérinaire et un placement en chambre froide. EGEA, la COM et l’État œuvrent ensemble à la durabilité de la filière de l’élevage à Saint-Martin et espèrent travailler conjointement avec les éleveurs dans cette optique. Pour rappel, l’abattage illégal est passible de 6 mois d’emprisonnement et de 7.000€ d’amende. _Vx
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