Violences conjugales : la parole des femmes se libère

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Depuis le début du mois, elles sont environ une dizaine à avoir poussé la porte de Trait d’Union, l’association d’aide aux victimes à Saint-Martin. Une dizaine de femmes à avoir eu le courage de dénoncer des faits de violences conjugales dont elles ont été victimes.

Tabou durant de longues années, le sujet est de plus en plus évoqué, la parole des femmes se libère de plus en plus.

Preuve en est, les femmes qui ont rencontré les membres de l’association locale ces derniers jours ont réagi après le premier incident ; d’une manière générale, les victimes attendent plusieurs mois, voire années, avant de demander de l’aide.

Lutter contre ces violences est l’une des priorités de l’association d’aide aux victimes créée en décembre 2015. Son action principale dans ce domaine est l’accompagnement des femmes. «Nous offrons un accompagnement pluridisciplinaire, à savoir social, juridique et psychologique », explique un juriste.

L’accompagnement de Trait d’Union peut aller plus loin si la situation est grave. «Nous pouvons saisir le juge pour qu’il prenne une ordonnance de protection, c’est-à-dire des mesures provisoires pour protéger la victime. Cela peut être par exemple une mesure ordonnant à l’homme de quitter le domicile, pour qu’il soit ainsi éloigné de la victime », précise un juriste.

Enfin, Trait d’Union travaille au développement d’une application mobile à partir de laquelle les victimes pourront la contacter plus aisément. Elles pourront également y trouver diverses informations pratiques et juridiques. (source : soualigapost.com)

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