La ministre des Outre-Mer est venue faire le point sur la « Friendly Island », six mois après le passage d’irma à Saint-Martin.
«Accélérer la cadence et lever les freins» pour que la population soit mise à l’abri pour la prochaine saison cyclonique. Voici le message que la ministre des Outre-mer, a souhaité faire passer lors de son déplacement dimanche et lundi à Saint-Martin six mois après le passage de l’ouragan d’Irma.
Accompagnée des secrétaires d’Etat auprès des ministres de la Transition écologique et de la cohésion sociale, elle est allée sur le terrain et a rencontré les socioprofessionnels pour évaluer ces freins et trouver des solutions.
«Par exemple au niveau du logement, nous sortons de ces rencontres et de ces réunions avec la liste de tous les points qui font que cela prend du temps», poursuit Julien Lenormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la cohésion sociale. «Nous avons des entreprises ayant besoin que les fonds des assurances soient versés aux concitoyens. C’est ainsi le dialogue que nous avons la fédération française des assurances», ajoute-t-il. Julien Lenormandie a en outre affirmé travailler à l’amélioration de l’approvisionnement en matériaux de construction. «Commander le matériel prend beaucoup de temps. On s’aperçoit que selon le port où les marchandises arrivent, nous n’avez pas la même durée. Vous pouvez la raccourcir mais pour pouvoir industrialiser ce nouveau mode de logistique, un certain nombre de décisions doivent être prises soit par l’Etat, soit par la Collectivité, surtout d’ailleurs par la collectivité. On liste alors ces décisions et on voit comment elles peuvent être prises», a-t-il expliqué.
«Nous ne sommes plus dans la phase d’urgence. Nous sommes au début de la phase de reconstruction», a rappelé la ministre des Outre-mer, qui a affirmé à maintes reprises que l’Etat était aux côtés de Saint-Martin et de sa population pour les accompagner dans la reconstruction. «Certains s’étonnent que ça n’avance pas. Mais j’étais là 24 heures après Irma, j’ai vu ce territoire ravagé et aujourd’hui, au niveau de l’Etat, nous pouvons être fiers ce tout ce qui a été accompli», considère Annick Girardin tout en rappelant que l’Etat a jusqu’alors dépensé 300 millions d’euros pour Saint-Martin.
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