Grève à la CTOS : Le collectif des parents adresse une lettre ouverte au président de la COM !

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“Nous sommes le collectif de parents intervenu l’année dernière pour récupérer l’usage de la Maternelle Ghislaine Rogers à Grand-Case. Nous parlons cette fois au nom de toutes les écoles concernées par le manque de cantine et d’activités périscolaires depuis le 30 janvier 2019. Nous sommes réunis pour manifester notre mécontentement grandissant.

Nous avons, parents, enfants, personnel de l’éducation nationale, eu la patience de vous laisser gérer ce problème avant les vacances de Carnaval mais aujourd’hui la situation reste la même. Sans cantine, tous les parents doivent trouver des solutions qui souvent ne sont que provisoires. Certains ont quitté leur travail ou en refusent, voire se font licencier suite à leurs absences répétées, pour pouvoir s’occuper de leurs enfants, que l’on interdit de rester dans l’enceinte de l’établissement avec un sandwich. Certain parents font garder leurs enfants par une personne qu’ils doivent payer. D’autres ne peuvent pas déposer leurs enfants à l’école par manque de solution alternative et sont contraints de les amener au travail avec eux ou de les déposer dans des écoles privées. 

Quelle que soit la solution trouvée, ce défaut de service public pénalise les enfants à tous les niveaux (fatigue, retard sur le programme) et coûte cher à tous les parents. A court terme, ce sont des familles entières qui vont se retrouver en grande détresse financière. Les répercussions de cette situation intenable sont catastrophiques. 

Le vendredi 15 mars dernier, Mme Valérie Damaseau a organisé une rencontre dans vos locaux pour présenter aux parents les solutions mises en place par la CTOS et la Collectivité. Il a été promis de rétablir un accueil des enfants, lors de la pause méridienne uniquement, moyennant un repas fourni par la CTOS, préparé par la Cuisine centrale si celle-ci était débloquée dans le week-end, soit une collation. La surveillance des élèves devait être opérée par quatre associations sélectionnées par vos services et suffisamment organisées pour répondre à cette mission. Force est de constater que cette promesse n’est pas tenue. Pire encore, les parents comptaient sur ce «retour à la normale» annoncé, et se sont retrouvés démunis lundi matin en apprenant qu’ils devaient récupérer de nouveau leurs enfants à 11h30. 

Maintenant c’en est assez.

Sans retour de votre part ni solution à nous apporter dans les trois jours à compter de la publication de cette lettre ouverte, nous sommes décidés à mener les actions nécessaires pour nous faire entendre. Et bien au-delà de Saint-Martin.”

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